Notre Top 5 des meilleurs joueurs des années 90 (1990-1999)

Nous poursuivons aujourd’hui notre classement des meilleurs joueurs du monde par décennie. Le football a pris une nouvelle dimension au cours des années 90, avec notamment un aspect commercial plus poussé et des stars charismatiques. Découvrez sans plus attendre notre Top 5 !

5 – Lothar Matthaus

  • Milieu de terrain / Libéro – Allemagne
  • Clubs successifs: Borussia Mönchengladbach (1979-1984), Bayern Munich (1984-1988), Inter Milan (1988-1992), Bayern Munich (1992-2000), New York MetroStars (2000)
  • Palmarès : 1 Coupe du monde (1990), 1 Euro (1980), 2 Coupes UEFA (1991 et 1996), 7 championnats d’Allemagne (1985, 1986, 1987, 1994, 1997, 1999 et 2000), 1 championnat d’Italie (1989), 3 coupes d’Allemagne (1986, 1998 et 2000), 3 coupes de la Ligue (1997, 1998 et 1999), 1 Supercoupe d’Allemagne (1987), 1 Supercoupe d’Italie (1989)
  • 150 sélections avec l’Allemagne (23 buts)

Joueur ayant le plus disputé de matchs de Coupe du Monde (25) et fer de lance de la Mannschaft pendant deux décennies, Lothar Matthaus a marqué l’histoire du football de son empreinte. Son leadership, ses frappes lointaines, ses remontées de balle, sa vision du jeu et sa puissance physique faisaient de lui un joueur sur lequel on articule toute l’équipe. L’Allemand présente également la particularité d’avoir débuté en tant que meneur de jeu avant d’occuper le poste de libéro dans la seconde partie de sa carrière.

Ballon d’Or 1990, Lothar Matthaus n’avait pourtant pas le génie d’un Baggio ou d’un Ronaldo. En revanche, le natif d’Erlangen était bon dans toutes les expressions du ballon rond. Il fut notamment le grand artisan des épopées victorieuses du Bayern, de l’Inter, mais aussi de la Mannschaft avec laquelle il remporta le Mondial 90 en battant l’Argentine de Diego Maradona en finale.

4 – Paolo Maldini

  • Défenseur – Italie
  • Clubs successifs : AC Milan (1985-2009)
  • Palmarès : 5 Ligues des Champions (1989, 1990, 1994, 2003 et 2007), 7 championnats d’Italie (1988, 1992, 1993, 1994, 1996, 1999 et 2004), 1 Coupe du Monde des Clubs (2007), 1 coupe d’Italie (2003), 2 coupes Intercontinentales (1989, 1990), 4 Supercoupes d’Europe (1989, 1990, 1994 et 2003), 5 Supercoupes d’Italie (1988, 1992, 1993, 1994 et 2004)
  • 126 sélections avec l’Italie (7 buts)

Le nom de Paolo Maldini est indissociable de son club de toujours, l’AC Milan. Son père Cesare remporta d’ailleurs la première Ligue des Champions de l’histoire du club en tant que joueur et effectua l’essentiel de sa carrière sous les couleurs rossoneri. Son fils fit encore plus fort en devenant le joueur le plus capé de l’histoire du Milan (902 matchs) et en remportant 5 Ligues des Champions.

Considéré comme l’un des meilleurs défenseurs de l’histoire, Paolo Maldini était doté d’un grand sens du placement, d’une belle qualité technique et préférait rester debout plutôt que de tacler systématiquement son adversaire. En résumé, l’Italien avait tout du défenseur moderne. D’une élégance rare, le beau Paolo fut l’un des symboles du grand Milan et le temps ne semblait avoir aucun effet sur lui. En guise de dernier hommage, on retira même le numéro 3 à l’issue de sa carrière. Malgré des performances tout aussi solides avec la Squadra Azzurra, l’Italien ne remporta toutefois aucun titre avec la sélection nationale.

3 – Romario

  • Attaquant – Brésil
  • Clubs successifs : Vasco de Gama (1985-1988), PSV Eindhoven (1988-1993), FC Barcelone (1993-1995), Flamengo (1995-1996), Valence CF (1996-1997), Flamengo (1997), Valence CF (1997-1998), Flamengo (1998-1999), Vasco de Gama (2000-2002), Fluminense (2002-2003), Al Sadd (2002-2003), Fluminense (2003-2004), Vasco de Gama (2005-2006), Miami FC (2006), Adelaïde United (2006-2007), Vasco de Gama (2007), América RJ (2009)
  • Palmarès : 1 Coupe du Monde (1994), 2 Copa America (1989 et 1997), 1 championnat d’Espagne (1994), 3 championnats des Pays-Bas (1989, 1991 et 1992), 1 championnat du Brésil (2000), 1 coupe des Confédérations (1997), 2 coupes des Pays-Bas (1989 et 1990), 1 Supercoupe des Pays-Bas (1992), 4 championnats de l’Etat de Rio (1987, 1988, 1996 et 1999), 4 coupes Guanabara (1986, 1987, 1995 et 1996)
  • 87 sélections avec le Brésil (55 buts)

Par définition, Romario était ce que l’on appelle un joueur fantasque. Ce côté imprévisible avait ses inconvénients (polémiques, bagarres, réputation de fêtard, transferts réguliers), mais aussi de nombreux avantages : technicien hors pair et doté d’une accélération foudroyante, le Brésilien pouvait se défaire du marquage de n’importe quel adversaire. Redoutable face au but, Romario a inscrit plus de 730 buts au cours de sa carrière, 1000 selon ses dires.

Cet attaquant légendaire a marqué l’histoire du championnat brésilien, mais aussi le football européen sous les couleurs du PSV Eindhoven et du FC Barcelone. Diminué par une blessure, Romario dispute pourtant la Coupe du Monde 1994 et sera le principal artisan de la victoire de la Seleçao (5 buts). Toujours aussi imprévisible, Romario est aujourd’hui sénateur fédéral de Rio de Janeiro.

2 – Roberto Baggio

  • Attaquant – Italie
  • Clubs successifs : Vicence (1982-1985), Fiorentina (1985-1990), Juventus (1990-1995), AC Milan (1995-1997), Bologne (1997-1998), Inter Milan (1998-2000), Brescia (2000-2004)
  • Palmarès : 1 coupe UEFA (1993), 2 championnats d’Italie (1995 et 1996), 1 coupe d’Italie (1995)
  • 56 sélections avec l’Italie (27 buts)

Reconnaissable à la fois pour sa queue de cheval singulière et pour son talent inestimable, Roberto Baggio reste considéré comme l’un des meilleurs joueurs de tous les temps. Ceux qui ne l’ont pas connu pourront s’étonner de ce statut au vu du palmarès relativement maigre de l’Italien. Les autres ne pourront qu’acquiescer tant Roberto Baggio a transmis des émotions rares tout au long de sa carrière.

Ballon d’Or 1993, Roberto Baggio atteint son apogée lors de la Coupe du Monde 1994. Après un premier tour médiocre, l’Italien se sublime à partir des huitièmes de finale et inscrit 5 buts décisifs en 3 matchs. Tel un poète maudit, il rate néanmoins son penalty lors de la séance de tirs aux buts face au Brésil en finale. Au vu de son Mondial exceptionnel, personne ne lui en tiendra rigueur. Intelligent, technique, élégant, redoutable, métronome, romantique… Les superlatifs ne manquent jamais au moment d’évoquer le seul et unique Roberto Baggio.

1 – Ronaldo

  • Attaquant – Brésil
  • Clubs successifs : Cruzeiro (1993-1994), PSV Eindhoven (1994-1996), FC Barcelone (1996-1997), Inter Milan (1997-2002), Real Madrid (2002-2007), AC Milan (2007-2008), Corinthians (2008-2011)
  • Palmarès : 2 Coupes du Monde (1994 et 2002), 2 Copa America (1997 et 1999), 1 Coupe UEFA (1998), 1 Coupe des Coupes (1997), 1 championnat d’Espagne (2003), 1 coupe des Confédérations, 1 coupe Intercontinentale (2002), 1 Supercoupe d’Europe (2007), 1 coupe du Roi (1997) 1 coupe des Pays-Bas (1995), 2 coupes du Brésil (1993 et 2009), 2 Supercoupes d’Espagne (1996 et 2003), 1 championnat de l’Etat de Sao Paulo (2009), 1 championnat de l’Etat du Minas Gerais (1994)
  • 98 sélections avec le Brésil (62 buts)

Lorsque Ronaldo débarque sur la planète football, le Brésilien fait office d’extraterrestre. Le monde entier reste bouche bée devant ce joueur véloce, technique et redoutable face au but. C’est simple, Ronaldo semble inarrêtable aux yeux de tous. Les sponsors en profitent et le Brésilien devient la première grande égérie de Nike. Vainqueur de la Coupe du Monde 1994 à 17 ans sans même disputer un match, il s’impose ensuite en Europe et brise chaque défense qui se présente devant lui. Chaque week-end, ses exploits sont retransmis dans le monde entier.

Finaliste malheureux face à la France en 98, Ronaldo vit ensuite une période très difficile avec deux graves blessures coup sur coup au genou droit. Il ne joue quasiment pas pendant trois ans et ne sera plus jamais le même joueur. Pourtant, le double Ballon d’Or réalise alors l’un des plus grands retours de l’histoire du sport en étant le principal artisan de la Coupe du Monde décrochée par le Brésil en 2002, puis en rejoignant les Galactiques du Real Madrid.

Nous aurions également pu citer

Fernando Redondo, Gabriel Batistuta, Dennis Bergkamp, Hristo Stoichkov, Cafu, Rivaldo…

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