Notre Top 5 des meilleurs joueurs des années 50 (1950-1959)

Nous allons aujourd’hui commencer notre tour d’horizon des meilleurs joueurs de l’histoire du football en nous attardant sur les années 50. Bien sûr, il s’agit d’une liste non exhaustive tant le choix s’est avéré assez difficile. Découvrez dès maintenant notre Top 5 des meilleurs joueurs des années 50 !

5 – Sandor Kocsis

sandor kocsis
  • Attaquant – Hongrie
  • Clubs successifs : Ferencvaros (1946-1950), Kispesti Honved (1950-1956), YF Zurich (1957-1958), FC Barcelone (1958-1966)
  • Palmarès : 4 championnats de Hongrie (1949, 1952, 1954 et 1955), 2 championnats d’Espagne (1959 et 1960), 2 coupes du Roi (1959 et 1963), 1 Coupe des villes de foires (1960), 1 médaille d’or olympique (1952)
  • 68 sélections avec la Hongrie (75 buts)

Souvent dans l’ombre de Ferenc Puskas, Sandor Kocsis n’en reste pas moins une légende. Cet attaquant était connu pour son exceptionnelle efficacité et possède un ratio d’environ 1 but par match sur l’ensemble de sa carrière !

Membre du Onze d’or hongrois, Sandor Kocsis termine meilleur buteur de la Coupe du Monde 1954 avec 11 buts en 5 matchs, mais échoue en finale. Fuyant ensuite la Hongrie soviétique, il trouve alors refuge en Espagne où il fera les beaux jours du FC Barcelone avec son compatriote Laszlo Kubala.

4 – Juan Alberto Schiaffino

Juan Alberto Schiaffino
  • Milieu de terrain – Uruguay
  • Clubs successifs : Penarol (1946-1954), AC Milan (1954-1960), AS Rome (1960-1962)
  • Palmarès : 1 Coupe du Monde (1950), 4 championnats d’Uruguay (1949, 1951, 1953 et 1954), 3 championnats d’Italie (1955, 1957 et 1959), 1 Coupe des villes de foires (1961)
  • 21 sélections avec l’Uruguay (8 buts) et 4 sélections avec l’Italie

Le nom de Juan Alberto Schiaffino restera à jamais lié au Maracanazo de 1950. A domicile, le Brésil joue le match décisif de SA Coupe du Monde face à l’Uruguay devant plus de 200 000 spectateurs. Rien ne va pourtant se passer comme prévu : Schiaffino crève l’écran en égalisant puis en donnant le but de la victoire à Ghiggia. L’Uruguay remporte la Coupe du Monde et le milieu de terrain est élu meilleur joueur de la compétition.

Outre ce match resté gravé dans les mémoires, Juan Alberto Schiaffino a donné une nouvelle dimension au poste de milieu de terrain grâce à sa technique, sa vision du jeu, sa polyvalence, mais aussi son usage d’un geste rare à l’époque : le tacle glissé.

3 – Stanley Matthews

Stanley Matthews
  • Ailier droit – Angleterre
  • Clubs successifs : Stoke City (1932-1947), Blackpool FC (1947-1961), Stoke City (1961-1965)
  • Palmarès : 2 championnats d’Angleterre de D2 (1933 et 1963), 1 Cup
  • 52 sélections avec l’Angleterre (11 buts)

Stanley Matthews est une énigme. Ce footballeur anglais est l’un des plus célèbres de l’histoire de son pays et a même été anobli par la reine en 1965. Pourtant, Stanley Matthews possède un palmarès quasiment vierge et a effectué l’intégralité de sa carrière dans deux clubs modestes, Stoke City et Blackpool.

Plus que les chiffres ou les titres, Stanley Matthews a marqué ses contemporains par ses talents de dribbleur, lui qui était surnommé The Wizard of the dribble, et par sa longévité exceptionnelle. L’ailier britannique joue jusqu’à ses 50 ans, remporte la première édition du Ballon d’Or à 41 ans en 1956 et est nommé meilleur joueur du championnat anglais à deux reprises en 1948 et en 1963 à l’âge de 48 ans.

2 – Ferenc Puskas

Ferenc Puskas
  • Attaquant – Hongrie
  • Clubs successifs : Budapest Honved (1943-1956), Real Madrid (1958-1967)
  • Palmarès : 3 Coupes des clubs champions (1959, 1960, 1966), 5 championnats d’Espagne (1961, 1962, 1963, 1964 et 1965), 1 coupe du Roi (1962), 1 Coupe intercontinentale (1960), 4 championnats de Hongrie (1950, 1952, 1954 et 1955), 1 médaille d’or olympique (1952)
  • 85 sélections avec la Hongrie (84 buts) et 4 sélections avec l’Espagne

Considéré comme le meilleur joueur de l’histoire de la Hongrie et fer de lance du Onze d’or hongrois, Ferenc Puskas était un buteur hors norme. Surnommé le Major galopant, cet attaquant de poche a inscrit 625 buts en 633 matchs avec les deux clubs qu’il a connus au cours de sa carrière. Il illumina également les Jeux Olympiques et la Coupe du Monde de son talent, la Hongrie posant alors les bases de ce qui sera plus tard appelé le football total.

La légende de Ferenc Puskas est d’autant plus vivace qu’elle s’inscrit en pleine époque de la Guerre froide : fuyant la Hongrie suite à l’entrée des chars soviétiques dans Budapest en 1956, l’attaquant est suspendu 18 mois par la FIFA sur demande de la Fédération hongroise. Le Major prend alors plus de 20 kilos et sombre dans l’alcool. On le pense alors fini pour le football, mais son arrivée au Real Madrid fait office de rédemption. Très vite, Ferenc Puskas fait taire les plus sceptiques en perdant 18 kilos en 6 semaines et retrouve son lustre d’antan en Espagne.

1 – Alfredo Di Stefano

Alfredo Di Stefano
  • Attaquant – Argentine
  • Clubs successifs : River Plate (1945-1949), Huracan (1946 en prêt), Millonarios (1949-1953), Real Madrid (1953-1964), Espanyol Barcelone (1946-1966)
  • Palmarès : 5 Coupes des clubs champions (1956, 1657, 1958, 1959 et 1960), 1 Coupe intercontinentale (1960), 2 championnats d’Argentine (1945 et 1947), 3 championnats de Colombie (1949, 1951 et 1952), 8 championnats d’Espagne (1954, 1955, 1957, 1958, 1961, 1962, 1963 et 1964), 1 coupe du Roi (1962)
  • 6 sélections avec l’Argentine (6 buts) et 31 sélections avec l’Espagne (23 buts)

Pelé, Diego Maradona et Bobby Charlton ont dit de lui qu’il était le meilleur joueur de tous les temps. Alfredo Di Stefano était un footballeur particulièrement complet alliant une technique exceptionnelle, un sens tactique hors du commun, un physique paré à toute épreuve et un charisme unique en son genre. S’il n’occupait pas le poste d’avant-centre à proprement parler, il termina en tête du classement des buteurs dans trois championnats différents.

Mais alors, quel est le véritable poste de celui que l’on surnommait Don Alfredo ? En réalité, Alfredo Di Stefano occupait tous les rôles sur le terrain. Le métronome argentin fît du Real Madrid le meilleur club du monde et remporta le Ballon d’Or à deux reprises en 1957 et en 1959.

Nous aurions également pu citer…

Le meilleur joueur de la Coupe du Monde 1958 Didi, le meilleur buteur sur une Coupe du Monde (13 buts en 1958) Just Fontaine, le fantastique attaquant français et Ballon d’or 1958 Raymond Kopa, le meilleur buteur de l’histoire de l’AC Milan Gunnar Nordhal, le sextuple vainqueur de la Coupe des clubs champions Paco Gento et le membre du Onze d’or hongrois Laszlo Kubala.

Anecdotes et faits amusants du football des années 50

Le football dans les années 50 était un moment mémorable dans l’histoire du sport. Les joueurs se battaient avec ferveur et la loyauté des fans était indestructible. Les joueurs étaient fiers de chaque victoire et les entraîneurs donnaient le meilleur d’eux-mêmes pour offrir un jeu excitant. Il y a eu tellement d’anecdotes et de faits amusants à cette époque-là ! Pleins de ces histoires sont encore sur les lèvres des fans aujourd’hui. Voici un aperçu de quelques anecdotes et faits amusants sur le football dans les années 50 :

  • Le plus grand pari sur un match de football était sur le Derby de l’Old Firm entre le Celtic et Rangers en 1951. Beforethe match, un riche agriculteur paria 1000 livres sterling sur un Celtic win et gagné 2600 livres !
  • En 1950, un club de football turc a réussi à obtenir la permission de jouer en jupe plutôt qu’en short. Les femmes qui allaient voir leurs matchs a ces époques étaient très heureuses de voir leurs joueurs habillés de manière plus « feminine ».
  • Il y a eu beaucoup de rumeurs selon lesquelles un club donné était entrain de tricher. Les entraîneurs étaient souvent accusés d’avoir payé les joueurs adverses pour perdre. Ces rumeurs naissent encore aujourd’hui !
  • Les footballers des années 50 étaient très populaires. Notamment, Billy Wright était connu pour sa générosité et ses activités caritatives. Il était considéré comme un véritable modèle de tout un pays !
  • Les techniques de formation ont beaucoup changé au fil des années. Dans les années 50, le nuotois, la gymnastique et la culture physique étaient considérées comme étant très importantes et le football était considéré comme une «seconde vie ».

En dépit de tout ces faits amusants, il y a eu des moments difficiles pour le football aussi. La Seconde Guerre Mondiale a affecté beaucoup le football mais les clubs ont vite été restaurés et gagnent à nouveau en popularités. Les joueurs sont inspirés par ces histoires pleines de générosité de l’époque, en plus des nouvelles technologies de formation et une très forte loyauté des fans. Les anecdotes et les faits amusants des années 50 sont encore vivaces dans l’esprit des fans de football aujourd’hui.

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